Les origines de la Rue Lhomond
Les historiens s'accordent à dire qu'aux alentours de l'an 1540, immédiatement au-delà de l'enceinte de Philippe Auguste, le chemin et les terrains étaient d'abord nommés le "Clos des Métairies", puis le "Clos des Poteries" et "Clos de Pots", vraisemblablement à cause de l'exploitation de vignes ("qui avaient été baillées à la charge de payer le tiers-pot en vendange de redevance seigneuriale", in Hurtaut, voir Bibliographie Ref H14), et aussi parce que des potiers étaient installés dans le quartier, fabriquant tuiles et amphores avec l'argile provenant des puits situés à l'emplacement de l'actuel Panthéon.
On a retrouvé lors des fouilles occasionnées par la construction des nouveaux bâtiments de l'Ecole Sainte Geneviève en avril 1893 (actuellement hôpital Curie et locaux de l'ENS) plusieurs fours et des débris de poteries anciennes.
Sous Louis-Philippe, par ordonnance royale du 23 janvier 1844, la moindre largeur de la rue est fixée à 12 m., en augmentation de 5 m. par rapport à la décision prise le 28 Pluviôse an IX (17 février 1801) par Jean-Antoine Chaptal, Comte de Chanteloup, quelques jours après sa nomination comme ministre de l'Intérieur par Napoléon Bonaparte le 21 janvier 1801.
▶ Je ne suis pas historien et ne prétends pas l'être, l'ambition de ce site est de faire partager une promenade dans la rue Lhomond et ses environs proches, et surtout parmi les bâtiments auxquels on accède par l'entrée du n°33. Baptiser ce travail 'monographie' serait certainement prétentieux, les seules choses qui ont guidé les pas du rédacteur furent le plaisir, la curiosité et la subjectivité. L'ambition serait que ce site soit une incitation à la recherche et à la découverte.
Afin de continuer à développer le site, je cherche des documents sur la rue, le monastère des Bénédictines du Saint-Sacrement et la chapelle du XVIIe, la Basilique du Christ-Roi ainsi que sur les 29, 31 et 33 rue Lhomond. (Voir en bas de page pour me contacter)
▶ NB : Il convient de noter que l'ensemble du contenu des pages du site provient de nombreuses sources éparses citées, pour les plus importantes, à la page 'bibliographie'. Ces sources font parfois apparaître des contradictions, qu'il est souvent difficile, voire impossible, de résoudre pour un amateur, non-historien.
Dès 1640, par altération, la "Rue des Pots" est devenue "Rue des Postes" et, enfin, en 1867, elle fut baptisée "Rue Lhomond" du nom de l'homme d'Eglise et grammairien Chaulnois, Charles François Lhomond (1727-1794).
Cette très ancienne voie reliait le quartier du Forum qui se situait à peu près au carrefour de l'actuelle rue Soufflot, du boulevard Saint-Michel, de la rue Gay-Lussac et de la rue de Médicis, à Saint-Médard.
On notera qu'il reste un 'vestige' de l'appellation ancienne, à gauche en descendant la rue, dans sa dernière partie avant la rue de l'Arbalète, se trouve un "Passage des Postes" qui relie la rue Lhomond à la rue Mouffetard.
La place Lucien Herr, du nom du bibliothécaire ultra socialiste (voir cette page) de l'Ecole Normale Supérieure, a englobé en 1927 une courte section de la rue au carrefour avec les rues Tournefort, Pierre Brossolette et Jean Calvin.
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Place dont l’aménagement (<- voir la page spécifique) a fait partie d’un projet abandonné qui aurait défiguré le quartier.
On trouve une vision des dispositifs architecturaux et urbains de cette partie du Ve dans la série d’articles "Un faubourg au coeur de la ville" par Henri Bresler (pages 56-70), "La mémoire des paysages" par Bertrand Le Boudec (pages 72-78) et "La règle renouvelée" (pages 80-84) parus dans le n°32 de juillet 1998 de la revue de l’Atelier Parisien d’Urbanisme "Paris-Projet" que l’on peut télécharger à partir de leur site internet.
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